Sujet: where do you think you're goin', baby ? ~ Dim 15 Juil - 9:54
BLISS MORPHINE GREENE
A l'impossible, nul n'est tenu.
×En savoir plus sur moi ?
prénom(s) → Bliss nom de famille → Greene âge → 22 ans ;) date de naissance → 03/21, Kent, Gravesend
×Infos supplémentaires.
occupation → dernière année en journalisme, assistante bibliothécaire pour arrondir ses finds de mois adjectifs → effrontée, déterminée, impulsive, dominatrice, arrogante, bavarde, vulgaire, aggressive, curieuse, gourmande, vivante, optimiste.
Mon Groupe
/Pour cocher une case, inscrivez la mention 'checked' après "checkbox". Enlevez bien les (')./ GREENBROWN
× Quelques questions
Quelles sont vos principaux atouts : → si la détermination était une arme, vous seriez déjà tous morts. Je n'abandonne pas. Jamais. C'est bien simple, pour moi la vie est un combat qu'il faut mener, et tant que j'ai les armes adéquates, il n'y a aucune raison pour que je baisse les bras. Vous êtes prévenus.
Quelles sont vos principales faiblesses : → bien sûr, mais comme tout le monde. J'ai peur d'être laissée tomber. C'est pour cela que je m'attache extrêmement rarement aux gens. Je n'ai pas besoin d'eux, autant qu'ils n'ont pas besoin de moi. C'est un fait. Et je suis par la même occasion nyctalophobe, à moindre dose.
Connaissez-vous l'existence des polaroid ? Si oui, qu'en pensez-vous ?(répondez si vous n'êtes pas un polaroid, évidemment.) → je suis une journaliste. Mon but est de dénicher tous les sombres secrets des habitants de cette ville. Alors si je ne suis pas encore au courant de l'existence des polaroïds, je dis que cela ne saurait tarder . Tenez vous bien, petites bêtes..
Hors-Jeu
× Vous, derrière l'écran.
pseudo→ « Angie... mais je ne l'utilise plus beaucoup ;)âge→ seize ans pays→ danemaark avatar→ gemma arterton ♥ crédits→ tumblrmdp→ s'amuser ? (a)'
Dernière édition par Bliss M. Greene le Dim 15 Juil - 11:49, édité 3 fois
Bliss M. Greene
Sujet: Re: where do you think you're goin', baby ? ~ Dim 15 Juil - 9:54
They leave me breathless...
« - M'man ! J'suis prise ! » Je claquai la porte avec un peu trop d'enthousiasme : la fenêtre ouverte se ferma violemment, les rideaux s'envolèrent et ma mère me lanca ce regard, qui en disait trop long sur ses pensées. "Bon dieu, quand est-ce que j'aurai une fille un peu plus calme ?!" "Jamais, m'man," avais-je envie de répondre lorsque je croisais ses prunelles ambrées. Non, je n'avais jamais été une petite fille sage et calme comme certaines peuvent l'être. Cela n'avait pas toujours dérangé ma mère, qui aimait entendre mon rire cristallin entre les quatre murs de notre petit appartemment. Elle tourna la tête sur le côté, passa une petite langue rosâtre sur ses lèvres et laissa son regard couler vers la fenêtre, attendant certainement d'autres détails. Sa gorge devait être sèche : le temps l'empêchait de parler. « - Je vais préparer mes études de journalisme ici, comme ca je passerai te voir tous les jours... Oui, parce que je vais prendre un appartement pour moi, tu sais. Je vais te rendre le tiens, je pense. Je l'aime beaucoup, oui, mais j'ai besoin d'un peu d'espace, tu comprends ? » Elle hocha imperceptiblement la tête, toujours tournée vers la fenêtre, la gorge serrée par l'émotion. Je ne lui demandais pas de parler : je sentais son bonheur d'ici. Je n'étais pas restée bien longtemps devant la porte. J'avais mis dans un vase les jolies jonquilles presque crevées que je lui avais amenées, avais tiré une chaise et m'étais assise non loin d'elle, comme j'en avais l'habitude de le faire. « - Ensuite, dans deux ans... lorsque... lorsque mes classes seront terminées, j'irai faire mes études de journalisme à Londres. C'est une belle ville Londres, tu pourrais peut-être venir avec moi ? » « - Hm hm. » Je n'en demandais pas plus. Ma mère n'avait pas besoin de m'en dire plus long. Je savais déjà. Je passai une main dans ses cheveux et déposai un baiser sur son front. « - Merci de m'avoir écoutée, m'man. Tu me manques, tu sais ? Reposes-toi bien... À demain. » C'était à mon tour, d'avoir la gorge sèche. Les clefs de l'appartement semblaient lourdes dans ma poche. Trop lourdes. Je ne savais pas si je pouvais les porter encore longtemps. Il faudrait que je les rende au propriétaire. L'appartement de ma mère... celui qu'on avait loué pendant de nombreuses années, dans lequel j'avais tous mes souvenirs. On avait peint nos prénoms sur le plafond du placard mural, pour que jamais notre souvenir ne s'efface. Nous n'avions pas besoin de l'écrire sur un putain de mur pour nous en rappeler : nous voulions simplement qu'il subsiste une trace de notre bonheur, une infime trace de notre passage.Y serait-il encore dans quelques années ? Je refermai la porte de la chambre et sortis dans le couloir aspergé au désinfectant. « - Vous partez déjà, Mlle Greene ? » « - Oui. J'ai encore beaucoup à faire. À demain. Et je vous ai déjà dit de m'appeler Bliss. Depuis tout ce temps, je pense qu'on se connaît assez. » « - J'aimerais avoir une fille comme vous, Bliss. Votre mère doit être très fière. » « - Devait, Janett, devait. » « - Elle n'est pas encore morte ! s'offusqua l'infirmière. » « - Non, mais la leucémie l'a déjà emportée. » Et je continuais à visiter un cadavre qui respirait encore.
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L'amour est une variable que l'on ne prend pas assez en compte. Voilà comment, deux années plus tard, alors que mon avenir avait été soigneusement écrit dans cette fameuse chambre d'hôpital aux côtés de ma mère, ma vie changea du tout au tout. Ce que je n'avais pas mentionné devant ma mère allongée sur ce lit aux draps blancs, c'est que je restais dans la ville en attendant uniquement son décès. Que je voulais être dans cette ville pour les funérailles, pour les obsèques, et qu'ensuite, je mettrais les voiles. Et ce qui devait arriver arriva. Elle expira son dernier souffle, ferma une dernière fois ses paupières, et sa peau, à l'instar des environs, devint aussi froide que la neige. M'man fut enterrée et je fis mes études. Et je tombai amoureuse. Diaboliquement amoureuse. Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde. C'est ce que je fis, d'ailleurs ! Peut-être pas au bout du monde, mais dans une charmante petite bourgade anglaise, Haworth. « - Tu m'étouffes, barre-toi ! » Ce fut sur ces quatre petits mots que notre relation se termina, après deux ans de pur bonheur. À croire qu'une pétasse l'avait plus satisfaite. Si le soleil m'avait vidé plus d'une fois, si j'avais cru étouffer sous sa chaleur accablante, il n'était rien comparé à la douleur d'une rupture. La plus longue des pluies diluviennes n'était rien comparé au raz-de-marré que provoquait la perte de l'être aimé. Les chutes de neige ne m'effrayaient même plus. Et puis qu'est-ce que c'était que ces conneries environnementales, en plus de tout ca ? Les saisons étaient décalées, ma foi, nous avions ce que nous méritions. Et pour rien au monde, je n'aurais changé mes méthodes de vie. Je n'étais pas forcément portée sur l'écologie mais je prenais un minimum soin de notre planète : je n'avais pas vraiment envie de faire plus.
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Toc Toc. Entrez. « - Bientôt les examens, Bliss ? » « - Ouaip. Je suis entrain de travailler d'ailleurs. » « - À cette heure-là ? Le lycée vous y autorise ? » « - Je suis en plein déménagement et l'ambiance à la maison n'est pas au beau fixe. Je me sens mieux, ici. » J'annotai encore un papier, posai mon stylo et regardai furtivement ma montre. Déjà vingt-et-une heures ! « - Mais je pourrais vous retourner la question... » L'ambiance dans cette école était assez bon enfant. La relation professeur/élève était agréable et les cours intéressants. « - Ma femme n'aime pas lorsque je ramène du travail à la maison... Alors je corrige mes copies ici. » « - Si vous voulez mon avis -et même si ce n'est pas le cas- votre femme ne m'a pas l'air quelqu'un de commode. » « - Que voulez-vous, Bliss, ce n'est qu'une femme. » Il m'adressa un clin d'oeil et s'éclipsa discrètement. Je retournai à mon papier, cherchant les meilleurs mots pour illustrer mon exemple. Sur l'environnement. Encore et toujours cette question qui revenait, inlassablement, comme le décor d'une roue pour hamster. A cet instant précis, les fenêtres grandes ouvertes pour laisser passer un brin d'air -il faisait encore chaud, ce soir- j'en avais par dessus la tête de toutes ces interrogations. Pourquoi ne pas simplement vivre, et prier pour que cela s'arrange ? Et dire que je ne croyais même pas en Dieu...
Dernière édition par Bliss M. Greene le Dim 15 Juil - 11:37, édité 4 fois
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Est-ce que tu pourrais me cocher la case "Brown" s'il te plaît ? 
Merci ! Oui, jpense que c'est bon. ;)