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ALBANE . ça sent pas le brûlé ?

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A. Albane Dandelion


A. Albane Dandelion


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MessageSujet: ALBANE . ça sent pas le brûlé ?   ALBANE . ça sent pas le brûlé ? EmptyVen 6 Juil - 7:42


AVALON ALBANE (DANDELION)
citation

×En savoir plus sur moi ?
prénom(s) → (1st)Albane, (2nd)Avalan nom de famille → Dandelion âge → vingt sept ans date de naissance → 1985, décembre, vingt et un, london.

×Infos supplémentaires.
occupation → votre métier/vos études adjectifs → mettez quelques adjectifs qualifiants votre personnage.


Mon Groupe


GREENBROWN

× Quelques questions
Quelles sont vos principaux atouts :
→ précisez quelles sont vos plus grands atouts aussi bien dans votre vie privée que dans le monde du travail.

Quelles sont vos principales faiblesses :
→ est-ce que vous avez des phobies ? des craintes ? des angoisses ?

Connaissez-vous l'existence des polaroid ? Si oui, qu'en pensez-vous ? (répondez si vous n'êtes pas un polaroid, évidemment.)
→ essayer de développer un minimum.

Polaroid, que pensez-vous des humains ? (ne répondez que si vous êtes un polaroid)
→ essayer de développer un minimum.

Hors-Jeu

× Vous, derrière l'écran.
pseudo→ eschyle, la plupart du temps. âge→ 23 ans pays→ France avatar→ Jamie Dornan crédits→ bazzart & tumblr mdp→ dans vos rêves ! :la:


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Dernière édition par A. Albane Dandelion le Ven 6 Juil - 10:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ALBANE . ça sent pas le brûlé ?   ALBANE . ça sent pas le brûlé ? EmptyVen 6 Juil - 7:43



Titre de votre histoire

La gifle les avait réduit au silence. Un silence qui laissa rapidement place à des rires moqueurs. La main encore suspendue en l'air, elle regardait sa victime avec un dégoût démesuré. Sa bouche s'élargit. Elle s'esclaffa à son tour en voyant une copie rouge de sa petite main sur sa joue. Encouragée par la réaction de ses camarades, elle recommença mais, cette fois, assez fort pour le faire tomber. Il aurait voulu riposter mais les paroles de son père résonnaient dans sa tête. « Jamais. Jamais tu ne devras taper une fille. » Pourtant, il ne se résignait pas. Il ravala sa salive et sa colère et se releva. Sa jeune nature ne pouvait retenir quelques larmes. Réprimer ses sanglots et sa violence avait retrousser sa lèvre inférieure. Il reniflait, tremblait de colère, de haine et de sombres pensées.
Aux rires vinrent s'ajouter les cris. « Vas-y puisqu'il se laisse faire ! » « Mets-lui en encore une ! » « Allez ! » Derechef, elle lui en assena autant de coups qu'on le lui demandait. Se sentir ainsi au centre d'une telle adoration lui donnait l'audace et le moyen de dépasser le bon sens et la morale. Le mal avait du bon. La scène perdura jusqu'à ce qu'il perde conscience.

xxx
« Aie... » La compresse froide sur son visage enflée contracta sa mâchoire. La balafre sur son front se remit à suinter. « Et qu'as-tu fait ? » Entre la commissure de ses paupières, il ne discernait que les traits flous de la figure de son père. Si sa vision n'était pas autant brouillée, il aurait facilement vu passer l'inquiétude et les remords. « Rien. » L'homme gratifia son fils d'un sourire emprunt de fierté. « Tu as raison : on ne tape pas les filles. »

xxx
Consacré souffre-douleur, il était souvent prit pour cible. A la tête de ses assaillants, la désormais célèbre Sybille. Surnommée S. les mains rouges, elle était devenue la terreur des cours de récréation. Elle ne s'imposait aucun limite mais agissait toujours dans la plus grande discrétion. Quand elle n'était pas entourée par une foule de compagnons, elle était méconnaissable. Son comportement exemplaire l'exemptait de tout soupçon. Alors, quand Albane, un peu fiévreux, demanda à gagner l'infirmerie, on ne fit aucune objection lorsqu'elle se proposa de l'accompagner. L'esprit trop faible pour protester, il se laissa prendre par la main. Elle profita de son état pour l'entrainer à l'extérieur de l'établissement. Plus tout à fait lucide mais encore méfiant, il s'arrêta sur le trottoir et récupéra sa main. « Ce n'est pas par là. » Une seconde, la contrariété noircit le regard de Sybille. Elle le troqua rapidement contre un sourire mutin. « Je veux te montrer quelque chose. » Le bras en avant, elle l'attrapa par la manche et le traina derrière elle.
Ils atterrirent devant un vieille usine désaffectée. « Viens voir à l'intérieur ! » Il titubait, manqua plusieurs fois de trébucher sur un des débris jonchant le sol. Maladroitement, il enjamba la planche de bois barrant une petite entrée. Les grandes ouvertures baignaient l'espace démesurément grand d'une grande clarté. Le lierre grimpait partout sur les murs et les poutres, débordait même du sol jusqu'aux étranges tonneaux gris disposés un peu partout. A leur entrée, une nuée de corbeaux s'envola par les fenêtres brisées. « Plutôt cool hein ? » Elle rayonnait. Braver les interdits lui donnaient des ailes. Mais si elle l'avait choisi lui, c'était pour une bonne raison. « Il y a une autre pièce là-bas. » Elle pointait du doigt un renfoncement si bien caché que la lumière ne pouvait l'atteindre. La curiosité éteignit un moment la méfiance d'Albane. « Entre pour voir. » Elle avait ouvert une petite porte grise. Il passa la tête, elle poussa le reste de son corps à l'intérieur et referma sèchement. Étendu face contre terre, il ne se redressa que pour l'entendre s'enfuir dans un grand fou rire. Dans sa course, elle percuta un baril dont le contenu se déversa sur le sol. Pour autant, elle ne s'arrêta pas. « Ouvre la porte Sybille ! » Dans la pénombre, il agitait fébrilement la poignée. Mais la porte restait obstinément fermée. Épuisé, las de tout, il se laissa glisser sur le plancher. Ses jambes ramenées sur sa poitrine, le front sur ses genoux, il pleura. C'est alors que, dans l'usine, le feu se déclara.

xxx
Elle le regardait à peine. Ses ailes brulées, rongée par la culpabilité, elle avait la tête penchée au-dessus de son bureau. « Aujourd'hui, Albane revient travailler avec nous. Je compte sur vous pour l'aider à rattraper son retard. » L'enseignante incita l'étudiant à regagner sa place. Entre les rangs, il passa en silence. Le menton haut et l'air revanchard, il s'assit sur une place libre. Juste à coté d'elle. « Tiens. » Il ne s'attendait pas à l'entendre et moins encore, l'entendre s'adresser à lui. « Les cours des six derniers mois et les devoirs pour la semaine prochaine. » Hébété, il resta bêtement à fixer les feuilles noircies d'une écriture fine et penchée. Rapidement, il sentit la bile remonter jusqu'à sa gorge. D'un revers de bras, il renversa tout. La violence de sa réaction avait fait sursauter la classe entière. Debout, bras le long du corps, poings serrés, il luttait contre de véritables envies de meurtre. « Ne m'adresse plus jamais la parole. Ne me regarde plus. Ne me touche plus. Je ne veux rien venant de toi. » Le calme avec lequel il avait prononcé ces mots redoublaient la violence de leur contenu. Profondément chamboulée, terrassée par sa réaction, elle préféra fuir.

xxx
L'appartement, bien que modeste, ne manquait pas de charme. Dans le couloir, le plancher craquait un peu. On se griffait facilement contre le mur en crépit. Mais l'espace, ne ressemblait à aucun autre. Au quatre coins de la pièce à vivre, les poutres apparentes donnaient une petit touche rustique à la modernité du mobilier. Juste au dessus du canapé, dans le plafond biaisé, un velux inondait le salon d'une douce et chaleureuse lumière. Allongé sur celui-ci, Albane se remettait d'une journée difficile. Au magasin de jouets, un employé avait été surpris à piller la réserve pour le prochain Noël de ses enfants. Les forces de l'ordre, les modalités de licenciement, lui avaient donnés le mauvais rôle. « S'il avait des enfants, il comprendrait que certains puissent en être arrivés là. » « Et puis, si on était payé un peu plus, on ne penserait jamais à faire une chose pareille. » Tous ces reproches lui donnaient la migraine. Son avant-bras sur les yeux, il n'aspirait plus qu'à une paisible retraite. C'est le sommeil qui se chargea de la lui apporter et trois coups secs à sa porte d'entrée qui l'éloigna à jamais. Un profond soupire souleva sa poitrine. Un coup d'œil sur la pendule dans la cuisine lui annonça l'heure. 23H20. Certain de n'attendre personne, il se leva interloqué. Il tourna la clé et fit basculer le battant de la porte vers lui. Son regard s'agrandit en découvrant la figure pâle d'une femme. Immédiatement, il la reconnut. « Sybille... » Sa rancœur fit sursauter son cœur. Le souffle court, le regard noir, venimeux, il était prêt à refermer. « Pardon. » Ses yeux jusqu'alors cachés par sa frange se dévoilèrent alors qu'elle relevait le menton. Elle pleurait. « Pardon, pardon, pardon, pardon... » répétait-elle inlassablement. Les paupières enflés, tendue comme un arc, la tête entre les épaules, elle s'était figée sur le seuil. Elle se cramponnait au vide pour ne pas fléchir, pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Les dix longues années qui avaient passé depuis l'incident avaient changé bien des choses dans sa physionomie. Ses cheveux bruns atteignaient à présent ses reins. La bouche plus rose, les yeux plus clairs, le corps plus maigre, elle était devenue une femme. Il trouvait injuste qu'elle soit devenue si belle après tout ce qu'elle lui avait fait subir mais ne fut pas capable de l'ignorer. Alerter par le bruit, un voisin avait ouvert sa porte. Albane pouvait déjà imaginer ce qu'il adviendrait de sa réputation si la scène se poursuivait encore. « Entre. » Mais elle ne l'entendait pas. Elle continuait infatigablement à murmurer des excuses. Secouée par les sanglots, elle se laissa trainer à l'intérieur. Les yeux clos, elle refusait de le regarder. « Arrête de pleurer. » Convaincu que le voisin écoutait à sa porte, il chuchotait tout en essayant de l'éloigner du seuil. « Arrête... Sybille, arrête de pleurer... Arrête... » Ils étaient comme deux chanteurs bloqués sur un refrain. « Arrête maintenant ! » Le ton plus rude, la voix plus forte, il lui avait secoué les épaules. « Ça suffit. » Elle s'était tue. Réduite au silence, elle fixait sa bouche à défaut de pouvoir soutenir son regard. « Pardon. » Ne put-elle s'empêcher de dire une dernière fois. Il voyait à quel point elle s'était laissée ronger par les remords mais ne parvenait pas à prendre pitié pour elle. De pardon, il n'en était tout simplement pas question. Harassée, à bout de force, elle sentit sa conscience se perdre, ses jambes céder. Avant même de toucher le sol, elle s'était évanouie.
Elle se réveilla sur un fauteuil. Paupières mi-closes, mi-ouvertes, elle discerna au loin la silhouette d'Albane et d'un autre homme. Ce dernier, en uniforme, agitait les mains et remuait la bouche. Impossible de comprendre leur échange. A peine se doutait-elle que leur sujet de conversation, c'était elle.

xxx
« Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? » Avachie sur le bar, elle jouait avec la queue d'une pomme dénichée dans la panière à fruits. « Albane ? » Il grogna. Une cigarette pincée entre les lèvres, il retira la poêle du feu. La crêpe sauta coté pile puis, retomba coté face. Il ne répondrait pas. « Je peux en avoir une aussi ? » Ces minauderies l'exaspéraient. Ses efforts pour être agréable ne faisaient qu'empirer les choses. A mesure que les jours passaient, il sentait la fureur prendre le pas sur son sang-froid. Dans le salon, il amena son unique crêpe. A reculons, elle ne tarda pas à la rejoindre sur le sofa. Tous les deux à une extrémité, le fossé était bien plus grand que la largeur d'un canapé. Elle se borna, comme lui, à fixer la télévision. Les larmes finissaient toujours par monter. La nuit, il l'entendait sangloter. Chaque jour en rentrant du travaille, il espérait trouver l'appartement vide. En vain. « Tu rentres tôt aujourd'hui ! » Visiblement, elle ne s'attendait pas à le voir. Un tablier noué autour de la taille, elle venait d'enfourner un fondant au chocolat. Il la regarda avec agacement. D'humeur sombre, les joues rougies par une fièvre robuste, il se précipita dans sa chambre. Elle commençait à connaître ses humeurs et devina assez vite que quelque chose clochait. A pas de loup, elle se glissa derrière la porte. Elle n'eut pas besoin de tendre l'oreille pour entendre sa toux. Malade. N'était-il pas malade ce jour-là déjà ? Ses angoisses et remords redoublèrent. Il lui fallut se faire violence pour entreprendre quelque chose. Dans la salle-de-bain, elle dénicha un boite de paracétamol. Elle s'empara d'un comprimé effervescent, le laissa tomber dans un verre d'eau et ouvrit doucement la porte de la chambre. Allongé sur le coté, un bras replié en guise d'oreiller, il semblait avoir trouver le sommeil. Mais, parvenue à sa hauteur, il souleva ses cils. Le yeux vitreux, fébrile, il l'exécuta d'un regard. Elle tendit le verre d'une main tremblante. « Tiens, bois ça. Ça te fera du bien. » Involontairement, il installa un silence pesant. Butée, elle avança son bras plus près encore. Il envoya valser le verre. Le liquide se répandit au sol et sur les jambes de Sybille qui parut perdre toute contenance. Les couleurs de son visage disparurent aussitôt. Elle détala comme jamais elle ne l'avait fait jusqu'ici. Dans la salle-de-bain, elle se faufila. Pour la première fois -peut être à cause de sa faible constitution d'ailleurs-, il s'en voulait. S'arrachant péniblement à son lit, il se traina jusqu'à la porte derrière laquelle elle avait disparu. « Sybille ? » Elle ne répondit pas. Fermée à la discussion comme la porte à son passage, il tourna les talons.

Elle le retrouva quelques minutes plus tard assoupi sur le lit. Il lui tournait le dos. Dans sa nuque, elle remarqua la large cicatrice. De répulsion, son cœur se souleva. Un genou sur le matelas, elle se pencha sur son corps à la respiration brulante. Ses sourcils fléchis, il avait le sommeil agité. Elle appliqua une compresse froide sur son front, veilla sur lui comme elle aurait du le faire ce jour-là. Le lendemain, la fièvre était tombée. Le malade s'éveilla au milieu de l'après-midi. Derrière lui, Sybille s'était endormie. La compresse encore humide sur son front, glissa sur le draps. De vagues souvenirs rivèrent son regard sur les jambes à demi-nues de son tyran. Des jambes. Rien de plus. Il se trouva stupide d'avoir pu imaginer une chose pareille. Un rictus moquer déforma ses bouche.
La belle endormie se réveilla seule. Inquiète, elle fouilla les draps du regard. Bondissant hors du lit, elle vérifia la salle-de-bain avant de gagner la pièce-de-vie. Il était là, sagement assis sur le fauteuil, une assiette entre les mains. Anxieuses à l'idée qu'il lui fasse une remarque sur ce qui s'était passé plus tôt, elle avança mollement vers lui. De temps en temps, elle lui jetait des coups d'œil furtifs quand, sous son nez, apparut soudainement une assiette. Elle fixa la crêpe posée dessus. « Je n'ai plus faim. Prends-la. »

xxx
« Tu m'embaucherai dans ton magasin de jouets ? » Autour de la table basse, à même le sol, ils partageaient une pizza. « Ce n'est pas mon magasin. » Il se faisait un malin plaisir en ne lui répondant qu'à moitié. « Oui mais c'est toi qui t'occupes du recrutement, non ? » Mordant dans sa part de pizza, il haussa négligemment les épaules. Son petit jeu l'insupportait. Si elle avait autant de patience avec lui, c'était uniquement parce qu'elle espérait un jour obtenir son pardon. Aujourd'hui, elle n'était pourtant pas prête à abandonner. Quand il se leva pour amener son assiette dans l'évier de la cuisine, elle lui barra le chemin. « Je ne joue pas Sybille... » menaça t-il avec sérieux. « Réponds-moi et je te laisserai passer. » Il essaya de forcer le passage mais elle persista en ouvrant grands les bras. « Tu as juste à me dire oui ou non. » Il préféra se taire. Déçue, vexée et lassée de son attitude, elle se laissa submerger par quelques larmes. « Mais réponds-moi ! » Elle avait tapé du pieds, s'était jetée sur lui l'obligeant à lâcher la vaisselle et s'était mise à frapper. « Tu vas me laisser encore longtemps comme ça ?! Je n'ai pas fait assez d'efforts ?! » A chaque exclamation, elle le martelait. Il bloqua ses bras. « T'es en train de me tuer, tu le sais ça... ? » Prisonnière, le souffle court, elle avait murmuré. Une inexplicable force le poussa sur ses lèvres. Un baiser d'abord timide, un peu amer mais rapidement plus sucré, plus audacieux. Répulsion, attraction, se mêlent et se démêlent comme les pulsions se maitrisent et se déchainent. Un baiser qui les laisse stupéfaits et, plus encore, désireux.
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