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{M/LIBRE} - Léon S. Au choix → Alex Pettyfer

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L. Aurore Keepling


L. Aurore Keepling


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MessageSujet: {M/LIBRE} - Léon S. Au choix → Alex Pettyfer   {M/LIBRE} - Léon S. Au choix → Alex Pettyfer EmptySam 7 Juil - 7:19


LEON SHERLOCK (AU CHOIX)
citation

×En savoir plus sur moi ?
prénom(s) → Léon, Sherlock. nom de famille → Au choix. âge → vingt cinq ans. date de naissance → Au choix. avatar désiré → Alex Pettyfer

×Infos supplémentaires.
ses occupations → votre métier/vos études adjectifs → mettez quelques adjectifs qualifiants ce personnage.


Son Groupe

/Pour cocher une case, inscrivez la mention 'checked' après "checkbox". Enlevez bien les (')./
GREENBROWN

Pouvoir

/A ne remplir que si vous êtes un polaroid/
faire pousser les plantescréer de l'eau

Relationships

× Pseudo. FEAT. (avatar)

« Comme tu veux. » Nonchalamment, il haussa les épaules. Si Caleb voulait prendre le volant, qu'il le fasse. Le regard vague, définitivement froid et tranchant, son frère appuya son corps contre le mur. Le chahut autour de lui ne l'atteignait pas. Les verres teintaient, les gorges, déployées, laissaient couler à flot l'alcool à disposition. Des éclats de rire, des pas de danses improvisés et bancals, la fête battait son plein. Lui, malgré un air revanchard et une agressivité suintante, ne parvenait pas à ternir leur joie. Il se renfrogna encore d'avantage sans remarquer le regard appuyé d'Aurora. C'était comme s'il se répétait constamment :« Rien ni personne ne m'atteindra. » Une rengaine devenue une véritable ligne de conduite. Son caractère s'était durci mais plus que tout, il s'enflammait à la moindre étincelle. « Hé, Sherlock Holmes ! » Sherlock. Quel drôle de prénom. Derrière sa boisson, elle ne put s'empêcher de sourire. Au loin, elle vit qu'on avait passé un bras sur ses épaules. « Où est ton frère ? » Sauvage, il se dégagea de l'étreinte. « Cherche-le toi-même ! » Sur ces mots, il grimpa à l'étage et s'enferma dans sa chambre.
***
Il les regardait de loin. Du coin de l'œil. Sitôt qu'elle ou son jumeau dirigeait vers lui un regard, il détournait subitement le sien. Dans les bras de Caleb, elle souriait encore. Qu'il était drôle avec sa gaucherie ! Penché au dessus d'un papier non identifié, il perdait peu à peu de sa vacillante concentration. « Sherlock... » Elle le vit se raidir encore d'avantage. Le regard et l'humeur noire, il tourna la tête dans leur direction. « T'en es où ? » Mauvais, il repoussa la chaise et, feuille en main, rejoignit son frère. Détestable. Tout chez lui, semblait le révulser. « Alors ? » Son impatience l'irrita encore d'avantage. « Alors débrouille toi tout seul ! » Sa réaction, trop vive, cette fois choqua la jeune femme. Pour Caleb ce n'était que le déroulement d'une journée banale. Il ne releva pas sa hargne injustifiée et haussa négligemment les épaules. « Comme tu veux. » Au sol, il récupéra la feuille tandis que son jumeau, prenait la porte. « Il s'emporte vite... »

***
« Sherlock... » Elle avait prit un air timide qui le déconcerta. La vérité c'est qu'il l'impressionnait. En rien, il ne ressemblait à son frère. « Quoi ? » Le ton était moins rude qu'il ne l'aurait sans doute voulu. « Tu ne serais pas où est Caleb ? » Elle avait hésité. Le rouge aux joues, ses yeux trahissaient sa crainte. Elle redoutait -à juste titre- les foudres et son antipathie. Planté devant elle, saisit par un tout nouveau genre de sentiment, il hésitait à lui répondre. Au terme de sa réflexion, tout ce qu'il consentit à faire, ce fut un haussement d'épaules. « Bien... Je vais jeter un œil du coté du terrain vague alors. » A reculons, encore gênée, elle quitta le seuil de la porte et emprunta l'allée. Le sentir dans son dos lui glaçait l'échine.

L'heure passée, elle était revenue. Derechef, elle avait frappé à la porte et attendait sur le seuil qu'on lui ouvre. Un coup d'œil dans l'allée la renseigna : Caleb n'était toujours pas revenu. Sans nouvelles depuis ce matin, elle commençait à s'inquiéter. Le pire défilait dans sa tête. L'angoisse, un travail usant et fatiguant, les longues marches à sa recherche l'avaient épuisée. A bout, elle se laissa surprendre par quelques larmes. Les yeux humides, elle pensa à rebrousser le chemin. Trop tard, la porte s'ouvre. L'orgueilleuse silhouette de Sherlock se découpe à l'intérieur. Dérangé pour la seconde fois, il soupire. « Quoi encore ? » Avec cette attitude, il blessait son amour propre. La susceptibilité prit le pas sur la gêne. « La ferme ! » De fureur, ses lèvres tremblaient. Elle resta là, à le toiser. Ne souhaitant pas pousser le vice jusqu'au bout, elle préféra tourner les talons. Elle franchissait le grand portail quand elle lui jeta un regard en biais. « Tu devrais être plus comme ton frère ! » Et par ces seuls mots, elle en avait fait un ennemi.

***
Il suffisait qu'elle apparaisse pour subir ses foudres. De propos jamais francs, toujours détournés. « Tu t'y prends mal. » Elle s'était mis en tête de cuisiner le gâteau favori de Caleb : un framboisier. Ses doigts connaissaient peu l'art culinaire. La recette s'étalait sous yeux comme un mystère insoluble. Les expressions ne correspondaient en rien à ce qu'elle avait l'habitude de lire. Tout en s'affairant, elle essuyait les remarques négatives de Sherlock. Celui-ci finit par s'ennuyer de la voir patauger et déserta la cuisine. A son retour, elle était assise sur une chaise. Devant elle, sur la table, une masse informe se dressait dans un assiette. Caleb se tenait à ses cotés. « Merci ! Il est superbe ! » Ses compliments étaient sans éclats. Pourtant, ils ranimèrent le sourire d'Aurore. « Tu plaisantes ? Ça ne ressemble à rien. » Quelque peu abasourdis par sa cruelle franchise, ils furent les spectateurs muets de ce qui suivit. Le pas lourd, le jumeau noir s'était en emparé d'une fourchette. Ses dents se plantèrent au milieu du gâteau et crevèrent le cadeau. « Infecte avec ça. »

***
Il n'assista pas aux obsèques. L'incident était -comme souvent- survenu brutalement. La neige, une roue lisse et tout bascule. Les yeux secs, il avait allongé son corps douloureux sur le lit. Sa tête, comme le reste, reposait sur le matelas. Raide. Après tout, c'était peut être lui le mort ? Mais non. Dans sa poitrine, son cœur cognait, tambourinait et surtout, saignait. Une haine sans cible, c'était un désert sans sable. Pour être plus proche encore de l'état de son frère, il avait coupé le chauffage. Les lieux étaient glacés. Son souffle nappait l'atmosphère d'un brouillard éphémère. Sa bouche bleue légèrement entrouverte aspirait l'air avec retenu. Il serait resté là jusqu'à ce que l'engourdissement gagne son esprit s'il n'avait pas entendu la porte d'entrée claquer. Ses paupières se soulevèrent. Sonné, il perdit une minute à fixer le plafond blanc. Non sans peine, il se redressa. Ses jambes tombèrent mollement sur le coté du lit. Les bras le long du corps, inertes, prirent appuies sur le rebord. Ses pieds nus glissèrent sur le parquet froid. Perdu, sans savoir vraiment pourquoi, il descendit au rez-de-chaussé. Les gémissements lui parvinrent alors qu'il atteignait le salon. Ils provenaient de la cuisine. L'épaule contre le bord de l'arcade -entrée de ladite cuisine-, il regarda calmement Aurora sortir tout les ustensiles qui lui tombaient sous la main. Sa délicatesse n'était plus. Les plats s'entrechoquaient dans un vacarme assourdissant. Farine, œufs et autres ingrédients ne tardèrent pas à les rejoindre sur le plan de travail. Tout du long, elle avait murmuré quelques phrases incompréhensibles, hoqueté pour noyer ses larmes. La recette du framboisier à plat sur la table, elle lisait à haute voix les consignes. Ses tremblements la rendaient plus maladroite. Par deux fois, elle renversa sa préparation. « Laisser cuir à feux doux. » Elle essuya sa joue. Une trace de farine blanchit sa peau. Sur la cuisinière, elle alluma l'une des plaques. La précipitation fit en sorte qu'avant même de poser sa casserole, elle se brûla le poignet. La douleur la fit tout lâcher. Elle s'accroupit en tenant la blessure contre sa poitrine. La tête courbée, on ne distinguait plus son visage, caché par un rideau de cheveux blonds. Seules les secousses de son corps trahissaient ses sanglots. Elle ne releva les yeux que sous la contrainte. Léon avait saisit son bras blessé et obliger à se lever. Muet, il la traina vers le robinet où il fit couler un petit filet d'eau. Dessous, il glissa son poignet. « Sherlock... » souffla t-elle abasourdie par le geste. « Arrête de m'appeler Sherlock. C'est Léon. »

Cet après-midi là, il mit un frein sur son animosité. Il confectionna un framboisier en tout point parfait sous le regard dévasté d'Aurore. Le gâteau achevé, il demeura un instant à se fixer. Et puis, sans crier gare, il s'écroula. La tête entre ses bras, les genoux repliés sous son menton, il lâcha prise et pleura tout son soûl. Affectée, elle prit soin de lui comme il avait prit soin d'elle un peu plus tôt. Elle l'enveloppa de ses bras maigre, baisa amoureusement sa joue.

***
« Qu'est-ce que tu fais là ? » Il trouvait surprenant qu'Aurore continue de venir dans l'appartement. Il ne l'accueillait plus aussi froidement qu'autrefois mais avec une vraie incrédulité. La plupart du temps, elle se contentait de s'asseoir sur le canapé du salon. Prostrée, muette, il avait vite aperçu les regards furtifs qu'elle lui lançait. Le soir venue, elle prenait ses affaires et sortait sans mot dire. Le lendemain, elle revenait, recommençait le même cirque. « Mais qu'est-ce que tu veux à la fin ?! » Sur le seuil, devant la porte ouverte, elle s'apprêtait à partir lorsqu'il l'interpela. Irrité par son comportement, il saturait. « Pourquoi tu continues à venir ici ? » Il s'était rapproché suffisamment pour devoir baisser le regard sur elle. La bride de son sac glissa sur son épaule dénudée, tomba mollement au sol. Elle s'était jetée à son cou pour l'embrasser. Un baiser fugace mais dont l'empreinte devrait rester longtemps sur ses lèvres. « Pour moi, s'il te plait, sois lui. »


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