— Et puis elle est d'heureuse nature. Elle se dit que si ce fil ne la ramène pas à son amant, ce n'est pas grave. Elle pourra toujours se pendre avec.

**Sybille H. Rosewood**

SYBILLE HERMINE (ROSEWOOD)

« Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre et découvrent, quand il n'en est plus temps, que les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. »
OSCAR WILDE.

×En savoir plus sur moi ?

prénom → sybille nom de famille → rosewood âge → vingt-six ans date de naissance → 1984, janvier, 3, Haworth.

×Infos supplémentaires.

occupation → titulaire d'une licence de biologie et d'une licence d'ethnologie, et cumule des petits boulots pour financer sa soif d'études adjectifs → nerveuse, franche, sportive, délicate, sensible, rancunière, courageuse, tenace, écolo, précautionneuse.

Mon Groupe

GREENBROWN

Pouvoir

faire pousser les plantescréer de l'eau

× Quelques questions

Quelles sont vos principaux atouts :
→ Mon plus grand atout. Il n’est pas facile de répondre objectivement à cette question. J’aurais peur d’exagérer ou au contraire de ne me rabaisser. Non, soyons honnête, je n’ai pas l’habitude de me rabaisser. Enfin pour répondre à la question initiale, je dirais que mon plus grand atout est ma force de caractère. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, ce serait même davantage le contraire : je marche sur ceux des autres. On ne me donne pas facilement pitié si on n’est pas directement issu de dame nature. Cette force de caractère m’a permis de ne jamais me laisser faire, et d’accéder en majeur partie à ce que je voulais. Bon, ça m’a aussi donné de lourds remords, mais c’est une autre histoire. Car ce que je vous dis là était plus valable dans mon enfance qu’aujourd’hui. On dirait que je me ramollie ... Et ça a du bon.

Quelles sont vos principales faiblesses :
→ Devenir faible, probablement. Je me suis toujours forgée une carapace très épaisse, et je m’y suis toujours tenu. Seulement j’ai le sentiment de devenir faible. Et ça me fait peur, parce qu’il sera plus facile d’avoir de l’impact sur moi, et de me blesser. Mais j’ai fait des erreurs, je le reconnais, et si c’est le prix à payer, je le paierai. Hormis cela, je n’ai strictement aucune crainte vis à vis des insectes, des serpents ou d’autres animaux du genre. Je suis en revanche claustrophobe, et croyez-moi, il vaut mieux ne pas être dans les parages lorsque je suis prise de panique.

Polaroid, que pensez-vous des humains ?
→ Les humains, avant je les détestais. Quand j’étais plus petite, je les haïssais d’avoir une existence normale par rapport à la mienne, je ne m’acceptais pas telle que j’étais, et ils payaient donc pour mon mal-être. J’avais des souffres-douleurs, sur lesquels je passais mes nerfs sans aucune retenue. Je m’en prenais aux plus gentils, aux plus faibles, ceux qui ne risquent pas de riposter ou de me rendre la pareille. Enfin, rectification, j’avais un souffre-douleur. Puis durant mon adolescence j'ai appris à accepter et à être fière de ce que je suis. J'ai compris certaines choses, l'horreur de certains de mes actes.

Hors-Jeu

× Vous, derrière l'écran.

pseudo→ émeline, parce que je n'ai pas de pseudo âge→ dix-huit ans pays→ la France avatar→ teresa palmer crédits→ tumblr mdp→ un jour mon prince viendra.

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**Sybille H. Rosewood**

Pardonne-moi

« Sybille c’est toi ? Enfin, je m’inquiétais ! » Elle leva les yeux au ciel. Elle eu un rictus imperceptible, coinça le combiné du téléphone entre son oreille et son épaule, et commença à gratter son vernis écaillé. Sa mère, ou plutôt sa mère adoptive, l’exaspérait. La jeune fille regardait les personnes défiler sous ses yeux, à travers la vitre de la cabine téléphonique, quand sa mère reprit la parole. « Je sais que tu fais partie des casseurs dont on parle à la télé tu sais. Je ne t’ai pas élevé comme ça. »
« Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie, tu peux comprendre ça ? Je n’ai aucun talent, aucune passion, aucune envie ... aucune raison de vivre en somme. Alors je fais ce que j’ai toujours su faire, je brise des choses. Pour une bonne cause, pour venir en aide à la nature. Et ça me console un peu. Un peu. » Elle raccrocha.
C’était toujours comme ça. Le dialogue était désormais impossible entre Sybille et sa mère. Impossible et inutile également. Elle se sentait incomprise, totalement.

***

« Sybille ! Il y a eu un accident à ton école, avec un petit garçon. » Elle se souvenait parfaitement des paroles de sa mère lui annonçant l’atroce nouvelle. Mais ce dont elle se souvenait le plus, c’était des paroles d’Albane lorsqu’elle l’avait enfermé. « Laisse-moi sortir Sybille ! » Il l’avait imploré, sans s’énerver. Il avait seulement peur. Et elle, elle était seulement méchante, elle avait ri, puis était partie.
Sybille saisit l’article du journal local qui était sorti le lendemain de l’accident, et qu’elle avait gardé soigneusement depuis des années, caché sous son oreiller. Ses larmes se mirent à couler et elle pleura. Elle pleura d’un sanglot silencieux et ô combien douloureux. Elle n’était qu’un monstre, elle n’était que méchanceté. Un tableau noir envahit tout son esprit. Cette représentation du tableau blafard de sa vie lui rappela opiniatrement qu’elle n’était qu’une meurtrière. Car elle se considérait comme cela, et elle n’était que cela. Elle aurait pu le tuer. Il aurait pu mourir à cause de ce qu’elle avait fait, et elle se serait laissé mourir d’avoir fait ça. Elle se disait même régulièrement que contrairement à ce qu’elle avait dit à sa mère, la première raison qu’elle avait de vivre était d’obtenir le pardon d’Albane. Elle ne voulait plus ce poids sur sa conscience, c’était trop dur à porter. Et pourtant ... n’était-ce pas le prix à payer pour ce qu’elle avait fait ?

***

C’était déjà la troisième fois dans la matinée qu’elle attendait devant la porte de l’appartement de son ancienne victime. La première fois, elle avait battu en retraite et s’était retrouvée dans le café qui fait l’angle de la rue, à lire ses passages favoris des Hauts de Hurlevent. Sa deuxième tentative fut aussi soldée par un échec. Elle finit par s’en aller avant de se résoudre à sonné. Elle acheta un paquet de cigarette, et fuma sa toute première cigarette, en regardant la brume, les yeux remplis de larmes.
Puis elle se reprit, pour la troisième fois. Et elle était de nouveau devant sa porte. Il fallait sonner cette fois-ci. C’était important. Son doigt était comme aimanté sur le bouton de la sonnette depuis une dizaine de minutes. Après une courte réflexion, suffisante pour se convaincre de sonner et insuffisante pour se remettre à douter, elle pressa le bouton.
Il avait tellement changé ... Et tellement peu en même temps. Il avait ses mêmes yeux d’enfants. Il était plus viril évidemment, et plus beau aussi, c’était indéniable. Elle était troublée. « Sybille ... » Lui aussi visiblement. Il l’avait donc reconnue. Il avait reconnue son ancienne tortionnaire. Elle avait mal qu’il l’ait reconnu si rapidement. Il se souvenait donc toujours d’elle ... suffisamment bien pour qu’il la reconnaisse d’un simple coup d’oeil.

« Pardon. » Je suis désolée. C’est ce qu’elle voulut rajouter mais n’en eu pas la force. Elle pleurait énormément. Elle avait mal partout. Elle avait mal à en mourir. Mais elle le méritait, elle le savait, alors elle continua, jusqu’à ce qu’enfin elle atteignit le graal : « Entre. »

***

« Tu es en train de me tuer, tu le sais ça ... ? » Elle lui barrait le passage vers la cuisine. Elle refusait de le laisser passer tant qu’elle n’obtiendrait pas de réponse. Pourquoi ses efforts ne payaient-ils pas ? Elle culpabilisait tellement ... Au point d’en pleurer chaque soir avant de s’endormir, au point de ne plus quitter le domicile du jeune homme tant qu’elle n’obtiendrait pas de pardon. Quoi qu’elle n’était pas certaine de souhaiter le quitter, même une fois son pardon obtenu. Sa phrase resta en suspens quelques secondes à peine.

Puis il l’embrassa. Puis elle l’embrassa. Puis ils s’embrassèrent. Qui avait pris l’initiative au juste ? Elle n’en avait déjà plus aucune idée, elle ne pensait qu’à ce baiser qui avait quelque chose d’étrange mêlé à du désagréable ... mais surtout quelque chose de magique. C’était un baiser amer et sucré à la fois. Doux et dur ... C’était un baiser comme on n’en partage qu’avec une personne unique à nos yeux, qu’avec quelqu’un que l’on ... Non, elle se refusait à le dire, et même à le penser. C’était impossible, tout juste impossible. Elle ne pouvait pas être redevenue si faible. Elle n’avait jamais aimé personne. Elle se refusait de tenir plus à quelqu’un qu’à elle-même, c’était trop dangereux, c’était la porte ouverte à trop de souffrance, et elle savait seulement faire souffrir les autres. Mais s’il y avait une personne qui méritait, parmi toutes, qu’elle l’aime plus que sa propre vie ... Non, ce baiser était trop troublant, il fallait qu’elle cesse immédiatement d’y penser.
Et avoir envie de l’embrasser de nouveau, c'était normal ? Merde.

**Sybille H. Rosewood**

**Sybille H. Rosewood**

Voilà, j'ai fait au plus vite, donc c'est pas tip top, je suis pas très fière, mais j'espère que ça te satisfait. :hide:

En tous cas, j'avais une grosse pression avec un tel scénario ! :gosh:

J'ai très envie de m'écrier : ENFIN !! :three:

J'adore ta façon d'écrire et tu as parfaitement cerné le personnage ! :heart:

Tu es validée !!

**Sybille H. Rosewood**

Ouf, parce que quand j'ai vu la tienne (de façon d'écrire), j'ai été épatée ! :gosh:

Super merci ! :heart:

(purée tu vis en France ? Parce que je viens de me lever, et tu as posté ton message à 7h00. On doit pas être tous en vacances :hide:

)

Si, si, je suis belle et bien en vacances :)
Mais je suis une lève-tôt. :heart:

Merci pour les compliments !

**Sybille H. Rosewood**

Une lève-tôt ? J'appelle plus ça une lève-tôt à ce niveau là ! :mad:

Ou alors une lève-tôt de compet' :la:

Moi je mets mon réveil pour me réveiller à 10h30 ! :nuu:

Je t'en prie ! :heart:

Bon, je t'envoie un mp, qu'on parle de notre futur rp (ben oui, maintenant je veux un rp).

EDIT : au temps pour moi, tu m'as déjà réservé un sujet. :gosh:

lol J'étais tellement naze hier soir que je me suis endormie rapidement.
Du coup, je me lève super tôt :)
Et oui, j'ai déjà prévu le RP !!

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» Pourquoi ca tombe toujours sur moi ?! ♦ libre.

— Et puis elle est d'heureuse nature. Elle se dit que si ce fil ne la ramène pas à son amant, ce n'est pas grave. Elle pourra toujours se pendre avec.

— Et puis elle est d'heureuse nature. Elle se dit que si ce fil ne la ramène pas à son amant, ce n'est pas grave. Elle pourra toujours se pendre avec.

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